Gration Aura T De Transformer Les Relations example essay topic
Les ant c dents du Mercosur remontant au milieu des ann es quatre vingt, quand, apr's la restauration d mocratique, les gouvernements du Br sil et de l Argentine d cident de mettre fin des d cennies d affrontements et de rival it dans le but d obtenir l h g monde r gionale. Les deux poids lourds + de l Am rique latine d cident donc d en tamer un processus de rapprochement qui servir a plus de base au lan cement du processus d int gration r gionale que constitue le Mercosur. En effet, le trait d Asunci n institu ant le Mercosur sign le 26 mars 1991 entre le Br sil, l Argentine, l Uruguay et le Paraguay, n est que l aboutissement du processus d int gration et de coop ration conomique argentino-br silien mis en place en 1985 par l Acta d Iguazu +. Ce trait est le premier instrument destin augmenter les changes entre les deux pays signataires en mati re de compl mentarit industrielle et technolog ique.
La m thode choisi e pour r alister le rapprochement entre les deux pays appara t est d's lors claire: elle est gradu elle et sectorielle, c est dire que cette op ration n est pas soubise des d lais pr cis et qu elle concerns tout particu li rement les secteurs conomiques consid r's comme strat giques en tant qu axe du d veloppement industries des deux conomie, en particulier le secteur des biens d quirements+. Au cours de cette premi re tape sont op r's d une part, le resserrement des liens politiques, industriels et cultures et d autre part, les mesures permettant d tablit une con fiance mutuel le, comme la suppression des risques de conflict gr ce des accords pour la non-utilisation des r auteurs nucl aires des deux pays des fins militaires. Mais le Br sil et l Argentine veulent aller plus loin et lancet le PICE (Programme d Int gration et Coop ration +conomique). Ce programme rel ve d une grande importance car il tablit des r gles g n rales et les objectifs des n gociations bilat rales dans les domaines des capita ux, du commerce, des entreprises bilat rales, de l ner gie, du transport, des industries alimentaires et automobiles. L aboutissement du PICE sera la signature en 1988 par le pr sident argentin Ra l Alfonsin et le pr sident br silien Jos Sarnen, principaux promoters du rapprochement entre les deux pays du Trait d int gration de coop ration et de d veloppement + (TIED). Le principal objectif de ce trait est de cr er un cadre permanent au processus d int gration entre les deux +tats concern's et pose ainsi les bases de la cr ation d un March commun binational dans un d lai de dix ans.
La conclusion de ce trait se r vs. sera d au tant plus importante pour la construction du Mercosur du fait qu il pr voyant un programme de lib ralisation commerciale (limitation totale des tarifs douaniers et des restrictions non douani res ou contingent aires) en dix ans, tout en tablissant un cadre juridique pour l administration de la coop ration conomique qu il institu ait +. Puis tout's acc l re. Les changements politiques en cours en Argentine et au Br sil am nent au pouvoir Fernando Color au Br sil et les peronist es de Carlos Me nem en Argentine. Ces changements eu rent pour cons quence d approfondie, dans les deux pays, les politiques conomiques de nature lib rale (processus de privatisation, etc... ) ce qui eut pour effet de re lancer avec encore plus de vital it l int gration bilat rale + entra nant final ement la reformulation du trait de 1989 par l Acte de Buenos Aires + de 1990.
Ce document pr voit la cr ation d un vs. ritable march commun entre l Argentine et le Br sil ainsi que la mise en place d un Groupe march commun + dont le but est de mettre en place des politiques communes en mati re fiscal, commerciale, mon taire, industrielle, agricole et de transport. Le trait argentino-br silien p rend alors une toute autre dimension. Face cette profonde volution risqu ant de les mettre l cart des march's les plus importante et les plus prometteurs du continent, les gouvernements de l Uruguay et du Paraguay d cident d agit. En fait, l Uruguay est li au processus depuis le d but et ap porte une participation active en sign ant quelques-uns des vingt-quatre protocols sect oriels. Le Paraguay, lui, a longtemps t isol de ses voisin's, cause du r gime dictatorial du g n ral qui se maintient jusqu au coup d +tat institutionnel de 1989 +. Des n gociations avec l Argentine et le Br sil sont ent am es et aboutissent la signature du trait d Asunci n le 26 mars 1991.
On entre alors dans la deuxi me phase du processus d int gration. Cette seconde phase larg it la perspective de la premi re. Le trait d Asunci n se donne comme objectif la cr ation du March commun, le Mercosur. Pour atteindre ce but, les quatre pays signataires's eng agent, pour le premier janvier 1995, respecter quatre points. En premier lieu, cr er une zone de libre- change avec la suppression des barri res tarifaires et non tarifaires entre les quatre pays. Deuxi mement, les +tats devront d finit une politique commerciale commune tablissant un tarif ext rieur commun (TEC) vis- -vis du reste du monde.
Enfin, les pays membres du Mercosur devront se doter des r gles et des m canisme's n cessaires pour une efficacy coordination et harmonisation des politiques macro- conomiques +. Ce trait appara t donc bien comme un accord-cadre ne com portant que vingt-quatre articles et d finis sant les grandes lignes des objectifs strat giques atteindre. Cependant, le seul instrument clairement d finit depuis le d but, avec une relative coh rence, des m thodologies et des d lais pr cis, est un programme de lib ralisation commerciale pr voyant la r duction progressive des restrictions douani res intra gionale, jusqu leur suppression le 31d cembre 1994. Ce programme a permis l entr e en vigueur, le premier janvier 1995, d une zone de libre- change qui se trouve tre la premi re tape de la constitution d un vs. ritable march commun; mais l exp rience ne tarde pas prouder que cela demander a plus de temps que pr vu +. Le trait d Asunci n entre en vigueur en novembre 1991 et, un mois plus tard, l abaissement progress if des droits de dou anes en en clench. Le calendrier de la r duction des barri res douani res est respect et, de ce fait, l objectif de cr er une zone de libre- change semble alors vs. ritable ment port e de main et para t correspond re une profonde volont politique.
Mais les n gociations concernant le TEC entreat alors dans une p riode de turbulence's + et l on parler a alors d impasse. Deux causes principales explique nt ces blocages. D une part, les d saccords profonde entre les deux principaux associ's, l Argentine et le Br sil, sur les rythmes et les de gr's de l ouverture commerciale vis- -vis des march's ext rieur; ces d saccords ont pour origine la diff rence de rythme de la lib ralisation conomique dans les deux pays, nergique en Argentine, plus prudent e au Br sil. D autre part, au-del de ces aspects conjoncturels qui perturb ent les rapports entre les deux grands pays du bloc, l in galit de leurs poids conomique, et en particulier du poids de leurs industries, compro met l tablissement d un consensus +. Ainsi, alors que l Argentine avait opt, la fin des ann es quatre vingt, pour un processus de d's industrialisation profonde, le Br sil avait ref us toute r forme dans ce secteur et a donc mainmenu une grande capac it d exportation de produits industriels, en d pit de graves probl mes dus au caract re ob sol te de larges secteurs de son industrie manufacture re +. C est ainsi que depuis le d but du processus d int gration, le Br sil a jou le r le de puissance industrielle r gionale et se bat pour devenir le fournisseur privily gi de ses associ's dans une vast gamme de secteurs strat giques forte valeur about e, comme les biens d quip ement, les produits chi miques, le mat riel informatique, les automobiles etc...
L Argentine, l Uruguay et le Paraguay n accept ent pas de bon gr de devenir des march's capt ifs du Br sil +, ce qui entra nera un ralentissement des rythmes d adoption d un TEC uniform et faible. C est au milieu de l ann e 1994 qu un consensus est enfin atteint. Au cours du VI sommet du Mercosur ten Buenos Aires en ao t 1994, les quatre membres tablissant un calendrier des prises de d cision qui d sormais ne peuvent tre diff r es tant donn e la proxim it de l entr e en vigueur du trait du Mercosur, le premier janvier 1995, sous peine de re mettre en question l objectif de l union douani re et de la cr dibilit du processus +. Ce qui's est pass au Br sil un mois plut t t a t d cis if pour ce processus. Cet +tat's est en effet engag dans la troisi me phase de la mise en uv re du nouveau plan de stabilisation or donn et con u par le pr sident actuel, Fernando Henrique Cardoso, qui occupa it alors le portefeuille de ministre de l conomie. Ce plan est destin produ ire des effets stabilisateurs la veille de la campagne lector ale de novembre 1994 qui's av re crucial e pour l avenir politique du Br sil et de ce fait pour l avenir m me du Mercosur.
Ce programme anti-inflationniste br silien, ayant certains points communs avec le plan de stabilisation argentin, pr voit l ouverture commerciale et la r duction des droits sur les produits import's et est con u comme un processus de limitation des prix. Cela permet au Br sil d arriver au sommet de Buenos Aires avec des propositions diff rentes de celles avanc es lors de l tape initial du Mercosur et ce pays accepted de faire quelques concessions en favour de ses partenaires. Cela favorite le d blocages au plus haut niveau politique de l ensemble des questions en discussion, consid r es depuis le premier septembre 1994 comme des conditions minimum de l entr e en vigueur de l union douani re +. Le gouvernement br silien d cide enfin de r duire 20% les droits l importation concernant 445 produits dont certains taient jusque-l tax's plus de 35%: par ce fait, le Br sil d montre nette ment sa volont de faire avancer le processus de d passer les blocages. Cependant ces avanc es n ces site une grande coordination et un cadre institutionnel est donc pr vu. Pour l administration et l ex cuti on de la p riode transitoire, le trait met en place deux organes de nature politique: le Conseil du March Commun (CMC) et le Groupe March Commun (GMC).
Le CMC est l organe sup rieur du march commun, selon l article 10, il est charg de la direction politique et de la prise de d cision qui en assure nt la mise en place dans les d lais tablit pour sa constitution d fini tive +. Le CMC est compos des ministres de l conomie et des affaires trang res des pays membres. Cependant, d autres ministres peuvent partici per aux r unions lorsque les sujets a bord's touch ent leurs secteurs. Mais il est int ressant d observer qu il est pr vu qu au moins une fois par an les pr sident participant la r union du conseil ce qui donne un lan de nature politique au processus d int gration.
Le Groupe March Commun (GMC) constitue quant lui l organe ex cut if du march commun et se compose de quatre membres suppl ants par pays qui repr sentent les minis t res des Affaires trang res, de l +conomie et les banques centrales +. Toujours selon l article 10 du trait, le GMC a pour comp tence de veille r l accomplissement des buts du trait, prendre les mesures n cessaires pour ex cuter les d cisions du Conseil, proposer des actions et fixer les programmes de travail qu il juge appropri's pour avancer vers le march commun +. Ce Groupe March Commun's appui e sur une structure administrative relativement l g re: il est sout enu dans son travail par onze sous-groupes de travail et par un secr tariat administra tif dont le si ge se trouve Montevideo, secr tariat sans poids r el puis que le trait ne lui attribute que des taches sans grande importance (il est charg de garden des documents, communications des activit's du GMC), ce qui d montre la r tic ence des tats signataires constituer dans l avenir un organisme supranational qui chapeauterait les activit's du Mercosur. Enfin, l article 24 du trait institue une Commission Parlementaire Conjoint e (CPC) dont le but est de facilites la mise en place du march commun +. Cette commission est compos e de 64 parlementaires (16 par pays). Ces derniers sont choisi's parmi les parlementaires nationaux pour une p riode de deux ans.
On pourrait alors pense r qu un embry on d int gration politique est de ce fait en train de se constituer, mais en fait, la CPC n a pas de comp t ences pr cases et ne participle donc pas la mise en place du march commun +. On observe donc bien que ce cadre institutionnel proviso ire tablit par le trait d Asunci n ne comport e pas d organes communaut aires mais seulement des organes intergouvernementaux. De plus, les d cisions du GMC sont prises selon la r gle du consensus (il ne peut y avoir de vote n gat if) ce qui impl ique que le processus d int gration peut tout moment tre para lys si une volont forte des gouvernements des tats membres vena it manque r. Depuis le premier janvier 1995, le Mercosur est donc une zone de libre- change in compl te (le tarif douaniers z ro's applique 95% du commerce intra-r gional) et une union douani re imparfaite (le TEC cou vre 85% des produits vend us par le bloc des pays tiers) +. Cependant, l t endue des avanc es accomplices est impressionnante car la limite tempor elle, fix e cinq ans, pour l ach mement d un march commun appara t comme relativement courte +. Il faut tout de m me souligner que le Mercosur est devenu la seconde union douani re du monde ne moins de quatre ans alors qu il a fallout pr's de dix ans la Communaut europ enne pour arriver au m me stade.
De plus, le niveau lev de lib ralisation commerciale qui caract rise le Mercosur, aussi bien vis- -vis de l int rieur que de l ext rieur, suppose un changement radical de l acc's des march's, comme l argentin et le br silien, caract ris's pendant plusieurs d cennies par une structure tarifaires tr's protectionniste (jusque dans le courant des ann es 1980, le Br sil applique des droits l importation sup rieur 200%). Les r sultans en mati re commerciale sont donc significatifs. Le PLC a t men bien dans les d lais pr vus ainsi que le re trait des listed d exceptions tous les six mois. Ainsi, les tarifs douaniers ont t r du its de 75% pour les trois quart des changes commerciaux entre les pays.
Mais la vs. ritable tendance qui trans para t la suite du trait est celle de l introversion des changes commerciaux de la r gion, tendance fainant suite une vs. ritable r g ression du commerce intrazone. En effet, la crise de la dette avait constraint l Am rique latine un important ajustement r cess if pendant la premi re mo iti des ann es 1980; le r sult at fut une forte contraction du Produit int rieur brut et des importations. Le commerce intrazone qui absorb ait 14, 3% des exportations totales en 1981 tait pass 8% en 1985; puis il a conn une r cup ration lent e, ce taux plafonnant autour de 10 ou 11% des exportations totales la fin de la d cennie. L ann e chari re est 1991: les exportations intrazone vont enregister partir de cette ann e-l un taux de croissance sup rieur 20% par an, de telle sorte qu en 1993 les changes intrazone atteignent 19, 2% du total +. Dans ce processus de reliance des changes, le Mercosur est le plus dynamique des sous-groupes existant's en Am rique latine. Ainsi, la croissance cum ul e des exportations dans chacon chaque groupe durant la p riode 1985-1993 a t pour le Mercosur, le Groupe an din, le MCC A (Am rique centrale) et le CARICOM (Pays des Cara bes) respectivement de 413, 7%, 325, 3%, 144, 9% et 24, 9% +.
Cependant lorsque l on regard les chiffres de plus pr's, on observe que cette croissance spectaculaire des changes commerciaux intra-Mercosur est en tr's grande partie due l augmentation extr mement rapide et significative du volume des changes entre le Br sil et l Argentine. Ainsi les flux commerciaux- deux milliards de dollars am ricain en 1990- sont multiple's par trois en 1996 et atteignent 6, 7 milliards de dollars pour le premier se mestre 1997. Pendant la m me p riode, les changes du Br sil avec les +tats-Unis sont pass's de 12 milliards de dollars 21 milliards. Une croissance de 484% dans le premier cas et seulement 74% dans le second + Malgr ce bilan global ement posit if, il reste un grand nombre de probl mes vena nt se poser comme des obstacles au bon fonctionnement du Mercosur. On peut distingue r deux probl mes centr aux. Le premier r side dans les disparity's conomiques qui persistent entre les quatre membres du Mercosur.
En effet, les deux poids lourds + du bloc repr sentent plus des quatre cinqui mes du PIB de la sous-r gion: 65, 7% pour le Br sil et 31, 5% pour l argentine, alors que l Uruguay et le Paraguay ap portent moins de 3% eux deux (1, 5% et 1, 3% respectivement). De plus, l axe Br sil-Argentine contribute pour 98% la production industrielle et pour 93% au commerce total du Mercosur +. Le second point noir pou vant constituer un obstacle au fonctionnement du Mercosur est le faible niveau du commerce intra-r gional. Contraire ment ce que l on observe au sein de l Union europ enne, le niveau d inter pendance du commerce sous-r gional est encore faible, malgr des progr's consid rales.
D's l origine, cet indicate ur atteint 26% pour la Communaut europ enne alors que pour les pays du Mercosur il ne se site qu 5, 5% en 1985 et 9% peine en 1991 et's l ve 15% la fin de l ann e 1994 +. Cependant, le poids du commerce intra-r gional n est pas le m me selon les pays. Ainsi, le Paraguay et l Uruguay effectuent plus de 40% de leurs changes avec les pays de la sous-r gion, tand is que pour l Argentine et le Br sil ce chiffre d passe peine la barre des 15% et des 10% respectivement. Un autre probl me est solvent mis en avant par les diff rentes analyses portant sur le Mercosur. Il's agit du manque d harmonie entre les politiques conomiques des pays associ's. Cette harmonisation des politiques, essentielle pour la r us site du projet, n a gu re avanc.
Comment en serait-il autre ment si l un des deux partenaires a r aussi - f t-ce provisoirement et fragile ment - r duire son inflation presque z ro, au prix certes d une forte sur valuation de sa monnaie qui an ant it sa comp titivit, alors que l autre, le Br sil, combine une inflation mensuelle de l ordre de 35 40% avec un dynamism e exportateur toujours aussi puissant +. Le Br sil a en effet travers une longue p riode de forte instability macro- conomique et politique. Cependant, le Plan real (du nom de la nouvelle monnaie br silien ne) mis en place en juillet 1994 a permis une r duction importante du taux d inflation, tomb subitem ent d un taux mens uel moyen sup rieur 40% moins de 3% au dernier tri mestre 1994 + ce qui a permis le rapprochement des politiques macro- conomiques des partenaires du Mercosur. Mais un autre l ment important peut jouer contre le processus d approfondissement de l int gration.
Il's agit du fact eur politique. En effet, du fait de la structure des institutions du Mercosur, ce dernier se trouve tre d pendant vis- -vis des gouvernements, d pendance qui fait crain dre que des int r ts politiques, lector aux ou pure ment nationaux, ne pregnent le pas sur les n cessaires contraintes de toute deification communautaire +. D o la n cessit d un projet politique clairement d finit. C est dans cet objectif que, suivant en cela l exp rience de europ enne, l int gration conomique du c ne sud doit's effect uer dans le cadre des normes de la d mocratie repr sent ative. Ainsi, le Paraguay n a pu acc der aux n gociations qu apr's avoir sous crit aux r gles mini males de l ordre institutionnel. Plus tard, apr's la tentative de pronunciamento du g n ral Oviedo Asunci n, le 22 avril 1996, le Mercosur's est dot d une clause d mocratique pr voyant la suspension d un membre dont le gouvernement attenterait l +tat de droit +.
Cet l ment est nouveau dans le context latino-am ricain. C est dans cette optique que les principales centrales syndicates des quatre pays signataires se sont r unies en septembre 1991 pour r c lamer un meilleur traitement des questions sociales et de travail ainsi que le respect des normes d mocratique: the Fourth National CUT congress in september 1991 approved a resolution on its Mercosur position that demanded political democracy, guarantees of fundamental rights, participation in organs of deliberation and consultation, and participation in the development of social and labor policies +. Elles ont obtenu gain de cause et c est ainsi qu au premier paragraphe du Trait d Asunci n il est mention que l largissement des march's nationaux actuel's, gr ce l int gration, est une condition essentielle de l acc l ration de leur d veloppement conomique dans la justice sociale +. L objectif est donc bien d acc l rer le d veloppement conomique, non pas par n import quel moyen, mais dans une d marche pregnant en compte la justice sociale dans les soci t's des tats membres. Cette vision nous para t tr's positive dans le sens qu elle jette rait les bases d une vs. ritable d mocratie sociale. Aux gouvernements de join dre la parole aux actes.
On con state donc bien que les aspects commerciaux ne sont pas les sells conditioner l volution du processus d int gration. Cependant, afin de re lever le d fi de cette construction, les pays de la sous-r gion doivent encore accompli r plusieurs t ches. Parmi elles, les tats devront progressed dans le processus de r forme de l tat d j bien en marche et devront's atteler adapter les structures administrative's, institutionnel les et organisationnelles la r agit sociale dans le but d obtenir une plus grande efficacit des politiques publique's et des politiques d int gration. De plus, l analyse du fonctionnement du Mercosur nous a d montr que ses difficult's principales sont li es la politique conomique et la stability mon taire. N an moins, une forte dynamique entre les responsable's politiques et les agents conomiques a t instar e ce qui semble faire renter le Mercosur dans sa p riode de maturity et faire de lui un bloc commercial important, off rant des perspectives prometteuses pour la sous-r gion +. De plus, il ne faut pas oublie r que le grand m rite de cette int gration aura t de transformer les relations entre le Br sil et l Argentine (situation que l on pourrait comparer aux relations franco-allemandes dans le cadre de la construction europ enne).
D sormais le Br sil et l Argentine ne's affront ent plus sur le probl me de la limitation des fronti res ou sur la d limitation des zones d influence mais bien sur le niveau des tarifs douaniers, les d's qui libres de la balance commerciale... Bref, les conflicts entre ces deux grandes nations ont chang de nature ce qui constitue un progr's lorsque l on consid re qu il y a peu de temps encore ces deux tats taient engag's dans une course aux armaments qui aurait pu con duire une confrontation sanglante. Un dernier point qui est int ressant observer et qui constitue un cas d cole dans l histoire des relations internationales est l accord-cadre sign entre le Mercosur et l Union europ enne en d cembre 1995. Serait ce la r pons e des pays du Mercosur au projet am ricain de constitution d un march commun's pendant de l Alaska la Terre de Feu donc dans l Initiative pour les Am riques + land e par M. Georges Bush en 1990. Plan I / Le Mercosur: accord de coop ration conomique. A / Les ant c dents du Mercosur: le rapprochement argentino-br silien (1985-1990).
B / Le trait d Asunci n du 26 mars 1991. C / La mise en place du march commun: une vision essentiellement commerciale. D / L administration de la p riode transitoire: cadre institutionnel. II / Le fonctionnement du Mercosur. A / Les avanc es B / Les lacunes du March commun.
C / Un objectif politique: la consolidation de la d mocratie. Bibliographie. 1/ ALIMONDA, H ctor, Mercosur, democracy and labor +, Latin american perspectives, automne 1994.2/ ARNAUD-AM ELLER, Paule, Mercosur: en jeux et perspectives +, Cahiers des Am riques latine, printemps 1992.3/ CHALOULT, Yves et HILL COAT, Guillermo, Int gration et comp titivit dans le Mercosur: vers une introversion des changes agricole's et agro-alimentaires +, Tiers monde, 1996.4/ GARR A, B, Los cambios estructurales en la integra ci n latino americana y caribe na +, Pensamiento Iberoamericano, no 26, juillet-d cembre 1994.5/ GRANDI, Jorge, Le Mercosur en p riode de transition: valuation et perspectives +, Probl mes d Am rique latine, no 17, avril-juin 1995.6/ KOURLIANDSKY, Jean-Jacques, L Am rique latine l heure des march's communs: le Mercosur +, Relations internationales et strat giques, printemps 1992.7/ PASTOR I, Alejandro, March commun du sud: Mercosur +, Revue du March commun et de l Union europ enne, 1993.8/ PEREZ DEL CASTILLO, Santiago, Le Mercosur: histoire et espoirs +, Revue internationale du travail, no 5-6, 1993.9/ SALK IN, Yves, Regroupements conomiques en Am rique latine +, D fens e nationale, avril 1993.10/ SEITEN FUS, Ricardo, Washington manoeuvre contre le Mercosur +, Le Monde diplomat ique, f vs. rier 1998.11/ SUK UP, Victor, L int gration latino-am ricaine: la quadrature du cercle +, +tudes, juillet-ao t 1994.